7 ans de croquis
voila, on est le 11 novembre 2024, je viens de réalisé que j’ai commencé ce sketchbook le 1° janvier 2017. Apres une petite cession à Paris pour l’anniversaire d’une copine, je repars avec ce livre à taguer qui présente près de 130 murs en photo, pour s’entrainer sans risque ^^. Je suis assez fier d’en être venu à bout. Je doit dire, que c’est du boulot, de recherche, de qualité, de créa. En tout cas j’ai pu exorciser pas mal d’idées et/ou reproduire des dessins qui me tienne à coeur ou qui m’auront marquée au fil de cette période… 7 ans car même, ça fait un dessin toutes les 3 semaine d’aprés mes calculs. J’ai pas dessiné en continu evidement, j’ai un autre carnet ;p mais j’avoue que l’idée est bonne, avoir un support qui n’est pas une page blanche, des fois ça aide, ça libère
se servir du contexte
s’est une bonne chose d’avoir une contrainte créative, on est pas face à une page blanche ou parfois on a une idée et ça permet de la mettre en scène, des escaliers, un panneau ou un arbre peuvent servir pour intégrer, fusionner ou creer une symbiose entre la peinture et son environnement, travailler le in-situ, gerer un cadrage, greffer un élément en 2d sur un mobilier urbain, comme si ça faisait parti du décors ou au contraire, s’en affranchir et rompre avec le contexte tout simplement.
Enfin bref, ça donne quelque choses d’assez disparate évidement, 7ans de création, j’ai eu le temps d’évoluer graphiquement mais surtout d’expérimenter mille et un crayon, posca, du croquis à l’esquisse, du bic au gribouillage au truc plus fini, finitions léchées ou simplement inachevées… quelques heures de méditation à cultiver mon jardin coloré
Origine et processus
C’est avec le graffiti que j’ai repris mes crayon à l’adolescence. Après les dessins d’enfants, j’ai laissé mes gribouillis de côté sans croire que ça me mènerait quelque part. Pourtant, le crayon m’appelait et en rencontrant un copain, on c’est motivé à monter un pseudo crew. aprés quelques essais, j’ai vite compris que le lettrage était un art à part entière, pas facile de respecter l’épaisseur des lettres, leur donner des courbes, des formes cohérentes, lisibles/illisibles, homogènes, enchevêtrés, ornées de flèches et colorées. J’ai commencé à faire des recherches, acheter des magasines, copier certains styles notamment du crew MAC (mort aux cons) à l’époque et Myst particulièrement mais pas que. En fait j’ai compris que je pouvais prendre des bouts, les coller, les retourner en symétrie ou rotation, un b peu être un p à l’envers, ou encore un d … un M pour faire un W… c’est toute cette gymnastique mentale qui m’a permis de concevoir mes dessins d’abords dans la tête puis au bout de la main jusqu’à obtenir mon propre style. Ensuite j’ai découvert Daim et là je me suis dit waw, ya encore du boulot ^^ puis j’ai continuer. Y a un double effet quand tu vois un truc qui déchire, tu peux te morfondre et te dire merde, j’y arriverai jamais ou sinon ça devient moteur et tu en fait une force. Même si j’ai eu des moments de découragement, ça m’a toujours filer la niaque et j’ai persévéré, encore aujourd’hui d’ailleurs…
lettrage et typographie
Origine du graffiti, le lettrage prends son sens quand on pose sa signature son blazz au coin d’une rue. Je n’ai plus l’âge pour ressentir ce frisson et prefere au vandale un dessin plus travaillé. je ne délaisse pas pour autant cet art de la lettre, tracé entre lisible et illisible, formes complexe ou épuré. Pour ma part j’aime travailler les volume et sculpter mes alphabets
Plonger dans l’intime artistique
je vous revèle, mes envies, mes désirs, mes doutes, peurs, frustrations… de l’expression la plus simple à la plus poussée, vois mes expériences, mes maux visuels, devenus mots images, parfois défis technique, recherches graphique, narration. Une diversité de style totalement libre sans chronologie ni ordre particulier, voici mon livre de la première à la dernière page… s’est marrant de voir certaine double page fonctionner entre elles, vive la serendipité !